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La Motte Féodale du POULAINVILLE (Jean Ortoli - oct 2021)

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LA MOTTE FÉODALE DU POULAINVILLE Situé sur la partie nord de la commune de Condat, et facilement accessible par la route de Montboudif, le lieu-dit « le Poulainville » est le point de départ d’une belle randonnée qui mérite d'être connue; mais il présente par ailleurs un intérêt majeur d’un point de vue historique et archéologique : il abrite en effet une « motte féodale (qui m’a été signalée, il y a quelques années, par la Direction départementale des Affaires Culturelles du Cantal ) - Voici donc, succinctement, un rappel historique (1) puis quelques mots d'archéologie locale (2) - I - Un peu d'Histoire En premier lieu : comment peut-on définir une «motte féodale», appelée également «motte castrale» ? Il s'agit d'un dispositif de défense caractéristique du Haut Moyen-Age (époque carolingienne : IX°- Xl° siècles), essentiellement répandu dans la partie ouest de l’Europe (France, Pays de Galles, Angleterre..), qui se présente sous la forme d'une butte, ou tertre

Marie-Aimée Méraville

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  Marie-Aimée Léonie MÉRAVILLE (1902-1963) - Écrivain Colette, Pourrat, Monier ..... Rencontre avec l’écrivaine Marie-Aimée Méraville au gré de sa correspondance  (Exposition virtuelle aux Archives du Cantal) Marie-Aimée-Léonie MÉRAVILLE est née au hameau de Garrey, commune de Condat-en-Feniers (Cantal) , le 20 septembre 1902 et décédée le 14 septembre 1963 à Saint-Flour. Les obsèques sont célébrées à la cathédrale de Saint-Flour le 17 septembre, suivies le même jour de l'inhumation à Condat. Son père Jules Méraville est originaire du village de Trémizeaux commune de Condat, cultivateur à Garrey, et sa mère Catherine Roux, originaire de Garrey. Il fait ses premières études à Condat avant d’entrer à l’école normale d’instituteurs à Aurillac. Elle effectua ensuite sa carrière comme institutrice à Saint-Flour tout en restant attachée à son pays natal. Ses premiers textes parurent dans la revue L 'Auvergne littéraire en 1926. Elle aimait recueillir les contes et le

Ecole Saint-Joseph de Condat

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  En 1837, les sœurs Saint-Joseph de Saint-Flour ont fondé une école privée, dans une modeste maison de la Place-Basse. Avec à leur tête, sœur Joséphine CATHELAT , elle achètent en 1842, à Monsieur BOYER, notaire et père du futur maire de Condat la maison qui est toujours celle de l'école libre d'aujourd'hui. Mais de grandes transformations y ont été apportées : en 1875 ajout d'un pavillon à l'arrière du bâtiment, pour y installer la Chapelle. En 1877, et dans le but d'ouvrir un asile pour les enfants en bas-âge des deux sexes, la directrice demande la cession d'une bande de terrain à prendre sur la place du "Pré de l'église" dans le prolongement de leur propriété pour y bâtir un nouveau local. La municipalité accepte le projet, mais l'administration académique s'y oppose.  Francis CHARMES Plus tard, sous l'impulsion du curé DELORT en 1888, alors que la nouvelle église venait d'être terminée, furent ajoutées les deux ailes qui

Jean Baptiste TARTIERE

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Jean Baptiste TARTIERE Écrivain (1854-1929) – Chevalier de la Légion d’Honneur. Jean-Baptiste TARTIERE est né à Charreyre commune de Condat (Cantal) , le 18 novembre 1854 et décédé subitement le 16 avril 1929 à Paris. Fils de Jean Baptiste, maréchal-ferrant à Condat et de Jeanne DOUHET, il est le dernier d’une famille de cinq enfants. Après des études brillantes, il est nommé en septembre 1875 Délégué dans la chaire de 7e et 8e au collège de Saint-Yriex (haute Vienne), puis en février 1878 professeur de 4e et 5e dans le même collège. Il y restera 4 ans, jusqu’à sa nomination de professeur de 6e à Fontenay-le-Comte en octobre 1882. Ce sera sa dernière année de professorat, il est nommé Inspecteur de l’enseignement primaire à Jonzac en octobre 1883, puis à Saintes en 1885, à Calais en 1893, à Clermont-Ferrand en 1896 et enfin à Paris ou il termine sa carrière « Inspecteur de l’Enseignement Primaire de la Seine ». Jean-Baptiste se marie à Saint-Yriex en août 1878 avec Marie Catherine Deba

Jean Alfred CHAVANY

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  Jean Alfred CHAVANY Médecin Neurologue (1892-1959) – Chevalier de la Légion d’Honneur J-A Chavany 1937 Jean Alfred CHAVANY, est né à Condat-en-Feniers (Cantal) , le 3 avril 1892 et décédé le 19 avril 1959 à Paris. Son père Jean Chavany est originaire du village de Fouroux commune de Collandres, percepteur à Condat, et sa mère Marie-Louise Déchambre, originaire de Condat et sœur du notaire Victor Déchambre. Il fait ses premières études à Condat à l’école Saint-Nazaire, puis entre à l’école de médecine à Clermont-Ferrand en 1911. Brillant étudiant, il y reçoit le prix Bertrand. Bénéficiant d’un sursis, Jean Alfred est incorporé à la 13ème section d’infirmiers en octobre 1914. A la mort de son père à Clermont-Ferrand en 1916, inhumé à Condat dans une imposante manifestation de sympathie, Jean Alfred est médecin auxiliaire sur le front de l’Est. Il est cité à l’ordre du jour à trois reprises, les 17 octobre 1915, 9 novembre 1916, 26 juillet 1917 et décoré de la croix de guerre. Démobi

Louis CHAVIGNIER

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Louis CHAVIGNIER Sculpteur (1922-1972)   Louis Chavignier dans son atelier Visiter la galerie de 24 portraits   Louis CHAVIGNIER, est né à Bagnard, commune de Montboudif Cantal, le 16 avril 1922 et décédé le 25 juillet 1972 à Clermont-Ferrand. ( Voir son arbre généalogique ) Il fait ses études secondaires au lycée d'Aurillac et, après les Chantiers de jeunesse, fut embarqué pour le travail obligatoire en Allemagne d'où il s'évade en décembre 1943 pour rejoindre le maquis de Saint-Genès-Champespe.  En 1944, il est aux Beaux-Arts à Paris mais pratique d'abord le dessin. De 1946 à 1949, il collabore à la restauration des antiquités égyptiennes et orientales. Élève de Paul Niclausse et de Georges Saupique , il est lié à la sculpture traditionnelle, en travaillant au musée du Louvre comme restaurateur aux départements égyptien et chaldéen, ainsi qu’au Musée Guimet . S a première grande œuvre fut le monument au cardinal Verdier qui se dresse sur la place de Lacroix-Barr