Eglises et Chapelles
Généalogie de Mgr de Marguerye - Biographie de Mgr de Marguerye
Les évêques du diocèse de Saint-Flour
Ordonnance de Mgr de Marguerye suite à sa visite pastorale à Condat le 20 mai 1838.
Les évêques du diocèse de Saint-Flour
Ordonnance de Mgr de Marguerye suite à sa visite pastorale à Condat le 20 mai 1838.
Art 1er: La fabrique
devra aviser le plus tôt possible au moyen de construire une
nouvelle sacristie devenue indispensable depuis que la chapelle au
midi de l°église en a pris la place. L’emplacement le plus
convenable se trouve naturellement derrière le sanctuaire à lest.
Art 2° : Le
cimetière devra être clos par un mur d’enceinte. Nous ne pouvons
plus le tolérer dans l’état actuel, clôturé par une simple
palissade.
Art 3°: Nous
chargeons MM. les fabriciens de veiller à l’exécution des susdits
travaux de concert avec M. le maire. leur recommandant de nous
communiquer les plans et devis à cet égard. Observations
1° Le clocher - Sa
toiture devant être renouvelée nous voudrions que l'on profitât
de cette circonstance pour en exhausser la tour de manière que le
seuil des baies-d’ouïe soit au niveau de l’arête du toit de
l'église, afin que le son des cloches puisse se répandre plus au
loin et que la flèche se trouve plus élancée.
2° Chapelles de
l’église - Si leur toiture en zinc demandait à être renouvelée,
nous conseillerions des toits en charpente couverts de tuiles plates
et formant une croix avec le toit de la nef et du sanctuaire.
3° Voûtes de
l°église - Si jamais elles exigeaient de grandes réparations,
nous voudrions qu’on les construisît en trois compartiments, l’un
comprenant tout le sanctuaire jusqu'à l’arceau d’entrée,
les deux autres se partageant la nef, le tout en cintres brisés en
ogives et en arcs surbaissés. Il faudrait aussi y harmoniser les
voûtes des chapelles, dès lors une croisée suffirait pour
chacune, et les autres deux pourraient servir pour la sacristie si
elle n’était pas encore achevées. (Note : L'église ainsi
décrite a été entièrement reconstruite en 1884-1886.)
Extraits de l’ouvrage de Pierre Moulier « Frédéric de Marguerye Un évêque archéologue dans le Cantal » Condat - Visite pastorale de Mgr de Pompignac le 26 avril 1858.
Plan de restauration
générale de l’église :
Pour faire quelque chose de convenable à
cette église, il faudrait dit-on la reconstruire en entier, mais
quel projet gigantesque, dont l'exécution serait indéfiniment
ajournée, tandis qu’en suivant le plan que nous allons indiquer,
on peut donner à cet édifice un caractère architectural et qui
n’exigerait pas de trop grandes dépenses.
1° Cette église
n’a aucun style religieux. Elle manque d’un pavé, de fonts
baptismaux, d’une chaire convenable, etc. Bientôt les plafonds en
torchis, de la voûte supérieure et de celles des chapelles,
devront être remplacés par du toit semblable à celui de la
sacristie, afin d’éviter l'infiltration des eaux pluviales.
2° Voici un plan
général de restauration à exécuter dans la suite des temps :
1 - Il faudrait un
pavé en pierre de Volvic (rien ne relève mieux une église comme
un beau pavé). Dès lors il faudrait baisser le niveau actuel de
l’édifice, d’un mètre au moins, ce qui donnerait de
l'élévation et de la grâce aux voûtes et ferait disparaître les
marches de l'entrée principale.
2 - La belle porte,
à voussures, ornée de tores et de colonnettes, qui se trouve cachée
dans l’ancienne sacristie, peut être démolie et placée au
pignon du couchant où elle produira un très bel effet. En
démolissant cette porte, on fera une ouverture de manière à
établir un arceau qui servira pour une nouvelle chapelle où l’on
placerait dans le fond, un nouveau baptistère, un autel vis-à-vis
et un confessionnal encastré dans l’ouverture de la porte
latérale qui serait murée en dehors, au-dessus duquel on
établirait une belle fenêtre. Il est à regretter qu’on n’ait
pas trouvé un autre emplacement pour la sacristie, car on eût pu
faire une autre chapelle vis-à-vis.
3 - Lorsqu'il faudra refaire les voûtes de la nef, on devra la diviser en trois
compartiments au moyen d’un arceau à l'entrée du sanctuaire et
d’un autre en avant des chapelles. Comme la pierre de taille est
d’un prix élevé à Condat, on pourrait se borner à faire les
pieds droits des arceaux en pierre et construire le reste en brique
d’une dimension indiquée d’avance.
Extraits de l’ouvrage de Pierre Moulier « Frédéric de Marguerye Un évêque archéologue dans le Cantal »
Extraits de l’ouvrage de Pierre Moulier « Frédéric de Marguerye Un évêque archéologue dans le Cantal »
Photos de l'Eglise Saint-Nazaire
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La borie d'Estaules
Cette chapelle est assez riche en cultures et bas-reliefs mais on ne
doit jamais penser à l'ériger en chapelle vicariale parce qu'elle
est trop rapprochée de Condat.
On
sait par
l'abbé Chabau, bon connaisseur des églises de pèlerinages,
que la chapelle des Estaules construite en 1737 et décorée en 1745
d'un «très beau retable», fut par la suite restaurée et agrandie
plusieurs fois, la dernière en 1864. «C'est à cette époque,
rapporte-t-il, que fut placé l'autel actuel, conception neuve et
originale,
mais pleine de goût. Quatre colonnes encadrent l'autel et
supportent un élégant baldaquin››. Ce baldaquin est placé dans
la petite abside arrondie qui venait d'être construite et de part
et d'autre
de laquelle ont été conservés, au-dessus des portes donnant accès
à la sacristie des restes provenant vraisemblablement de l’ancien
retable.
Extraits de l’ouvrage Retables de Haute-Auvergne: XVIIe-XIXe siècles De Léonce Bouyssou
Date de construction (1737) et statuette de la Vierge |
Photos intérieur chapelle cliquer ici